Un courant d’air embrasse une île
C’est sur un caillou blanc, une île des Cyclades, perdue dans l’immensité bleue que les vents filent à toute vitesse ayant pris leur élan sur l’azur des flots et viennent fouetter la terre, secouer la garrigue et ricocher sur les toits ronds blancs ou bleus. Transparents, invisibles et pourtant tellement présents, ils entraînent dans leur passage feuilles vertes, écorces d’agrumes et écorces brunes et se chargent de ses essences.
Frais, transparent, corsé, fusant
Par ses reflets changeants à la vitesse d’un courant d’air, Cyclades nous entraîne tour à tour dans une fraîcheur lumineuse de Petitgrain et de Bergamote puis fusante et corsée de Myrrhe et d’Ambre. De son cœur se dégage une ligne verte, colonne vertébrale nommée Mastique, dont les nuances de maquis arriment à la terre ce parfum des airs et toujours solaire.